L’axe intestin-cerveau

Il existe une communication entre l’intestin et le cerveau et si le stress influence notre intestin, l’inverse est vrai aussi : notre second cerveau peut jouer avec nos émotions et nos comportements.


Le microbiote intestinal contribuent à la réponse au stress et au développement cérébral, et sont impliqués dans différentes pathologies comme l’autisme, la maladie de Parkinson, les maladies psychiatriques et le syndrome de l’intestin irritable.


Les métabolites produits par le microbiote dans l’intestin peuvent être transportés jusqu’au sang par les cellules intestinales.


Ces métabolites peuvent alors interagir avec tous les organes y compris le cerveau via la circulation sanguine.


Le tube digestif est tapissé de nerfs avec des récepteurs qui reconnaissent différentes molécules, dont certaines peuvent être produites par les bactéries intestinales.


Les métabolites produits par ces bactéries peuvent ainsi interagir avec le cerveau directement via des connexions nerveuses


Le microbiote intestinal, encore appelé flore intestinale, gouverne en partie notre organisme. Des atteintes à la diversité de cette flore pourraient expliquer nombre de troubles de santéliées à la question alimentaire (obésité, diabète..) et d’autres affections graves.


Lorsque la diversité du microbiote intestinal est affectée, divers dérèglements peuvent se produire qui pourraient expliquer en partie les cas d’obésité et de diabète.


Mais on fait également de plus en plus d’hypothèses sur la relation entre l’éco-système intestinal et desmaladies inflammatoiresgraves telles que sclérose en plaques, maladie de Crohn, syndrome du côlon irritable, troubles fonctionnels intestinaux…


Le microbiote entretient en effet des liens étroits avec notresystème immunitaire.

Il le guide et le conditionne à réagir contre les «ennemis» (bactéries pathogènes).


L’obésité est à considérer comme une maladie chronique et son traitement est difficile et multifactoriel.


L’augmentation est dramatique, aussi chez les enfants, avec des conséquences majeures pour l’individu et la société.


Ces dernières années, la connaissance relative aux bactéries du microbiote intestinal à exploser.


Ces progrès trouvent leurs origines de nouvelles techniques (la métagénomique) qui permettent de connaître le matériel génétique du microbiote.


La question est donc posée : au-delà des prédispositions génétiques, de l’alimentation et de l’exercice physique, la composition de la flore intestinale contribuerait-elle à l’obésité ?


Divers travaux confirment les liens entre microbiote intestinale et obésité.


La présence de certaines bactéries, dites Bactéroides, et le niveau élevé de l’indice de masse corporelle pourraient être corrélés.


L’idée de moduler la composition et/ou l’activité du microbiote intestinal par des apports nutritionnels adéquats apparaît comme une voie complémentaire dans la prise en charge des sujets obèses.


Quand on instaure un régime hypocalorique, riche en protéines et en fibres à ce groupe sur 6 semaines, on observe :



  1. une diminution du poids
  2. une amélioration des paramètres biologiques,
  3. une augmentation de la richesse en bactéries intestinales





Les régimes pauvres créent un déséquilibre intestinal, ce qui crée à son tour un défaut dans le système digestif et au niveau des neurotransmetteurs et des neuromédiateurs


Des liens étroits existent bel et bien entre la santé globale et celle de vos intestins.


Certaines flores ont tendance à épargner l’énergie et donc à favoriser la prise de poids, et d’autres, à faciliter la dépense énergétique et donc la perte de poids.


Un «profil» inadéquat du microbiote, avec l’absence ou la trop forte présence de certaines bactéries «commensales» (présentes en permanence dans le système digestif), génèrerait des comportements aberrants du système immunitaire, et par voie de conséquence des réactions inflammatoires graves.


A maints égards, le microbiote est désormais l’objet des recherches cruciales pour la santé et le bien-être des citoyens.